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mercredi 20 mai 2015

En attendant les beaux jours...


Depuis le début du mois les conditions météorologiques se sont sérieusement dégradées et c'est assez difficile d'aller à la pêche. J'y vais un peu quand même mais tous les sorties de pêche que j'ai faites depuis le début du mois ont été écourtées par la pluie. 
En attendant les beaux jours et de pouvoir refaire de vraies sorties de pêche je me suis mis, avec quelques mois d'avance à un projet que j'avais depuis l'hiver dernier: les tamos. 

J'en ai déjà fait un que j'utilise quand je vais à la pêche mais je veux améliorer ma production, obtenir des tamos qui correspondent vraiment à une esthétique authentique, et en restant fidèle à la façon traditionnelle que j'ai eu la chance d'apprendre grâce à des contacts au Japon. Je laisse le soin à d'autres de produire vulgaires caricatures et chinoiseries. 


Travailler ces pièces de bois à la main comme je le fais est très plaisant, c'est déjà presqu'une récompense d'avoir envie de fabriquer soi-même son tamo et je dois dire mon agréable surprise de l'intérêt des pêcheurs Français pour la fabrication de ce type d'épuisettes car ils sont nombreux à me contacter pour  se renseigner sur les essences de bois utilisées, les filets, etc.
Cela montre à mon avis qu'il est en train de se créer dans notre pays un microcosme de véritables passionnés qui sont motivés à aller plus loin dans leur expérience du tenkara que seulement pêcher avec du matériel acheté. Et je les comprends car c'est vraiment une grande satisfaction de faire visiter un tamo fait maison à une truite qui vient de se faire prendre sur une kebari que vous avez montée vous-même.
Je pense que d'ici à la fin de la saison je publierai un article complet décrivant étape par étape le process de fabrication d'un tamo. 

dimanche 8 mars 2015

Mon tamo est prêt pour l'ouverture


J'avais publié en Août dernier un article sur la fabrication de mon tamo et je l'ai fini ce matin.
Je suis assez fier de ce premier résultat, même si je pense que les prochains que je fabriquerai seront mieux, car avant de m'y mettre je n'aurai jamais pensé fabriquer moi-même une épuisette.


Ce qui me satisfait surtout personnellement est de l'avoir fabriqué en suivant pas à pas le processus utilisé par les artisans Japonais car cela m'a permis de travailler simplement et efficacement. Et c'est aussi un bon moyen d'avoir un résultat assez proche de ce que je voulais dès le départ. 
J'ai choisi du sapin Douglas, un bois léger et durable , le filet et la cordelette de fixation viennent de chez Shimizu , entreprise unanimement reconnue pour la qualité de ses produits.
La finition est faite d'une couche de laque. 

Il ne reste que quelques jours à attendre avant de le baptiser!


vendredi 22 août 2014

UNE NOUVELLE ETAPE

Le Tenkara entraîne, à mon avis, pour ceux qui s'y intéressent sérieusement une évolution dans leur matériel de pêche et une évolution dans leurs accessoires.

Depuis quelques temps je m'intéresse de plus en plus à la fabrication de certains de ces accessoires comme les Tamos.
J'ai eu la chance de me voir offrir une des ces authentiques épuisettes Japonaises par un ami qui est un fin pêcheur et je l'en remercie parce que cet exemplaire me permet d'avoir un modèle réalisé dans les règles de l'art. Il est simple et très beau. Cet objet a une âme, ce n'est pas un produit industriel.


Je profite désormais de mes sorties de pêche pour collecter du bois, mais n'importe lequel. Seules les essences dont j'ai trouvé mention chez des connaisseurs m'intéressent. Certaines essences sont difficiles voire impossibles à trouver en Europe mais dans ce cas je prends les espèces de la même famille la plus proche. Houx, if, sapin. Des bois légers et souples. Ce n'est pas vraiment surprenant, pourquoi aller se compliquer la tâche avec des bois lourds et rigides? 


Ca me donne en plus une raison supplémentaire de passer mon temps libre dans les bois ce qui est toujours une bonne chose. 


Je ne sais pas encore si j'arriverai à produire qui que ce soit de vraiment valable mais je pense que si j'arrive à mettre à profit les informations trouvées sur internet combinées aux conseils de quelques amis Japonais je devrai arriver à des résultats honorables. Et c'est important aussi de créer quelque chose qui corresponde à mon Tenkara que je veux développer dans le respect de la tradition et de la culture halieutique Japonaise. 

Il ne me reste plus qu'à être patient car je n'ai pas l'intention de gâcher ces matériaux en les travaillant avant qu'ils ne soient secs ce qui prendra au moins 9 mois. Si j'arrive à créer des Tamos digne de ce nom ils n'en auront que plus de valeur. 










dimanche 3 novembre 2013

    MON EPUISETTE CLUB PARACHUTAR

Au cours de la saison passée si il y a un élément de mon équipement dont la santé chancelante a entraîné la disparition c'est l'épuisette. Le vernis avait pas mal souffert au cours des années et ne remplissait plus son office, le bois avait pris une teinte noirâtre pas très agréable à l'oeil. J'avais bien essayé un ponçage et une réfection du dit vernis mais le noircissement du bois avait continué quand même.

Je me suis donc posé la question de savoir pourquoi mon épuisette donc je prenais soin avait fini par pourrir et la réponse fût pour moi claire, l'humidité avait pénétré par la poignée; enfin je dirais plutôt par l'anneau de la poignée. Comme quasiment toutes les épuisettes l'anneau était bêtement vissé dans le bois ce qui facilite les infiltrations. Je ne sais comment m'est venue l'idée mais je pensais qu'il fallait un anneau fixée par une douille.
Je ne voulais plus d'épuisette de grande série, j'étais sûr de vouloir quelque chose de bien mieux; un objet qui soit un peu plus qu'un objet...Je commençais donc à chercher des artisans capables de répondre à mes attentes.
Je commençai par contacter des artisans Français mais je n'eus aucune réponse de qui que ce soit!
C'est rapidement vers les artisans Japonais que je me tournais, en particulier Mr Atsushi Yamada qui fût le plus rapide à répondre à mon e-mail et avec les réponses que j'attendais!
En quelques conversations mon épuisette était conçue, il ne me restait plus qu'à être patient...Quand certains ont du temps libre, les autres ont des clients!


J'ai choisi un cadre en quatre plis: deux en érable ondé, un en cognassier et un en sapotillier; la poignée est en acacia. Je trouve cet assemblage d'essences particulièrement harmonieux.
La taille de l'épuisette est adaptée aux poissons que j'attrape et à l'encombrement des rivières où j'ai l'habitude de pêcher. Une épuisette géante, à la mode certes, aurait vite le filet en charpie.
Mais ce qui m'a fait choisir CLUB PARACHUTAR c'est que mon idée d'un anneau inamovible était déjà mise en oeuvre. Les grands esprits finissent toujours par se rencontrer comme on dit!



Le bois lui est protégé par deux couches de vernis polyuréthane.




La finesse du travail réalisé par Atsushi Yamada est incroyable, le moindre détail est parfait. Il faut être patient pour reçevoir sa commande mais ça vaut vraiment le coup! Satisfaction complète et même au delà.


Si j'ai choisi une poignée courbe ce n'est pas par souci esthétique mais pratique, c'est tout simplement pour pouvoir la prendre plus aisément puisque je l'accroche toujours poignée vers le bas.


Je l'ai reçu après la fermeture, elle n'est donc pas encore baptisée mais ça ne devrait plus tarder!

Vous pouvez contacter Mr Atsuishi Yamada par e-mail ou via sa page Facebook

dimanche 14 avril 2013

LES EPUISETTES TENKARA

Depuis que circulent sur internet des vidéos de Tenkara on s'est petit à petit habitués à voir des épuisettes qui ne ressemblent pas aux notres...Malheureusement l'offre est plus que réduite, pour l'instant du moins.

L'épuisette Tenkara s'appelle Tamo ( たも) et chaque pêcheur fabriquait la sienne lui-même ou l'achetait à un autre pêcheur je pense. Les essences de bois traditionnellement utilisées sont le cyprès, le sapin ou le genévrier. Il existe encore aujourd'hui de nombreux artisans au Japon qui perpétuent l'art du Tamo, si vous ne savez ou ne voulez pas fabriquer vous-même votre épuisette, adressez vous à eux!
Certains font de simples épuisettes des oeuvres d'art où se côtoient le bois, le métal, l'os, la corne etc. Du fait que le Tamo soit fait d'une branche il n'y en a pas deux identiques, on est donc très loin des productions en grande série des marques occidentales. Ce qui par contre m'a surpris c'est le prix de ces oeuvres artisanales qui reste modique et accessible. Se faire fabriquer un Tamo même par un artisan connu et reconnu coûte moins cher qu'une épuisette de série d'une grande marque occidentale.



Toutes les grandes marques Japonaises ont évidemment développé des Tamo de série, les plus connus étant Daiwa et Shimano. Leurs épuisettes ont depuis remplacé les branches de genévrier et l'os par le plastique et l'aluminium mais elles n'ont pas perdu pour autant une esthétique qui ne laisse rien au hasard. Ces modèles sont les plus courants et on peut se les procurer facilement, leur prix sont très accessibles même  après été importés en Europe. 



Il existe aussi un autre type d'épuisette qui est l'épuisette à déploiement automatique qui s'ouvre quand on la sort de sa housse mais je n'ai jamais l'occasion d'en utiliser une. Ce sont les moins chères, on en trouve entre 20 et 30 euros, même en France où tout est plus cher qu'ailleurs! Par contre vous n'aurez le choix qu'entre deux ou trois modèles contre des dizaines au Japon.


Pour ma part, j'utilise pour l'instant une épuisette occidentale classique mais je pense que son âge canonique et sa santé chancelante vont justifier sa mise à la retraite! Mais je pense que le plus important n'est pas votre épuisette c'est vous, votre état d'esprit et votre philosophie de la pêche.