L'avantage, si je devais en trouver un à cette expérience d'un printemps pourri, est que le fait de parcourir les rivières permet de se rendre compte de l'évolution de leur état.
Un dimanche matin sur les berges d'un de mes ruisseaux préférés je fis la rencontre de ce jeune geai et je fus intrigué de ne pas le voir s'enfuir toutes ailes dehors à mon approche. Quand il se décida à prendre son envol il se retrouva au premier battement d'ailes suspendu sous la branche sur laquelle il était posé. Je retirai ma veste et l'utilisai comme un filet pour attraper le volatile sans le blesser et je ne fus même pas surpris de voir qu'il avait les pattes emmêlées de fil de pêche agrémenté d'une grappe de plombs. Si le geai est d'ordinaire un oiseau assez vindicatif celui-ci semblait avoir compris que je ne lui voulais pas de mal et me laissa couper la perruque de fil qui le condamnait à une mort certaine. Relâché, il se posa à quelques mètres de moi et je lui tournai le dos immédiatement.
Je trouvai finalement des secteurs pêchables aux abords des sources des nombreux ruisseaux de la région; l'état de l'eau y étant moins affecté par les fortes pluies quotidiennes y rendait la pêche possible. Il fallait pêcher court et précis et c'est pourquoi j'utilisai la Nissin Pocket Mini en 270 qui est une canne de premier choix pour la pêche des ruisseaux.
Depuis quelques jours les orages et la pluie ont cessé alors il ne reste plus qu'à attendre que les rivières trouvent leur parure d'été pour retourner les visiter.